Par une journée un peu maussade (et oui, ça arrive!... le soleil n'est pas toujours au rendez-vous en Calédonie!), nous voici partis à la découverte du Musée de Nouvelle-Calédonie.
Une occasion pour nous de découvrir les traditions océaniennes et mélanésiennes et surtout, l'histoire et la civilisation kanak.
Créé par le gouverneur Guillain en 1863, le musée possède des collections passionnantes.
Pour la petite histoire...
Le contre amiral Charles Guillain fut le premier gouverneur en titre de Port-de-France (rebaptisée Nouméa en 1866). Il encouragea le métissage des populations mais, très vite, les autochtones se rebellèrent. Il mis en place une politique d'annexion des terres et d'administration des populations mélanésiennes, avec la création des premières réserves autochtones.
Revenons à notre visite.....
Le rez-de-chaussé du musée présente les cultures mélanésiennes de Calédonie.
On y découvre la fabrication des outils et des ustensiles pour l'agriculture, la pêche ou la cuisine, les bijoux en jade et coquillages, les armes, les totems de bois sculpté, les ustensiles et parures pour les rites et, bien évidement, les fameuses flèches faitières.
Ces flèches faitières représentent l'Aîné ou l’ancêtre totémique. Selon les régions, elles sont anthropomorphes ou géométriques. Sur leur sommet, sont enfilées des conques, instruments de l'appel et de la réunion des clans. Elles sont l’orgueil de la tribu et représentent la puissance du clan (aujourd'hui encore!).
On y découvre aussi la "coutume", rituel codifié d'échanges de dons et de contre-dons (ignames, tissus, monnaie, cigarettes).
Au premier étage sont présentés les arts et cultures du pacifique Sud (Papouasie-Nouvelle-Guinée, Iles Salomon, Vanuatu, Irian Jaya...).
A l'extérieur, on peut visiter une grande case de la côte Est avec son allée d'araucarias (pins colonnaires, endémiques de la Calédonie) et de plantes rituelles mais, également un petit jardin d'éthnobotanique.
Bref, une visite très enrichissante où même les filles ne se sont pas ennuyées car elles ont pu suivre tout au long des différentes salles, des panneaux expliquant aux enfants quelques légendes océaniennes et mélanésiennes, joliment illustrées.
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