Nous profitons des vacances pour aller découvrir le Musée de la Ville, ouvert depuis 1996. Il est abrité dans un magnifique bâtiment de style colonial construit en 1874 afin d’abriter la première
banque de Nouvelle-Calédonie (la banque Marchand) qui fit rapidement faillite. La
municipalité y installa alors l’hôtel de Ville de 1880 à 1975.
Le musée est aujourd’hui consacré à l’histoire calédonienne de 1853 à 1953.
C'est un musée très intéressant mais pas suffisamment ludique pour être attractif pour les enfants...
Au rez-de-chaussée, on découvre la mise en place de la colonie avec la construction de Nouméa sur les remblais, l’installation d’un bagne (1864-1897) et des objets d'art fabriqués par les bagnards, l’établissement d’une politique indigène, et même la première voiture importée en Nouvelle-Calédonie, la Georges Richard.
Au sous-sol, qui abritait autrefois le coffre-fort de la banque, on entre dans une tranchée pour parcourir l’histoire la Première Guerre mondiale. Poilus calédoniens et tirailleurs kanak rejoignent le front de 1915 à 1918.
L'autre partie du sous-sol est consacrée à la découverte, par Jules Garnier en 1864, du nickel qui se révèle être un véritable "or vert" sur lequel repose désormais l’économie du Caillou.
Le premier étage présente la Seconde Guerre mondiale. La Nouvelle-Calédonie se rallie à la France Libre dès septembre 1940 et de nombreux volontaires calédoniens rejoignent le front. Devenue base arrière de l’US Army de 1942 à 1945, soldats américains, australiens et néo-zélandais transitent par la Nouvelle-Calédonie avant d’aller combattre les Japonais.
Une maquette de la ville de Nouméa en 1897 permet d’apprécier l’évolution de la ville et son charme d’antan.
On termine la visite par le beau jardin nouméen des années 1900 à l’arrière du musée. De nombreuses espèces sont endémiques ; beaucoup ont également été importées au XIXe siècle, notamment de la Réunion par les colons Bourbonnais.
Album Photos
C'est un musée très intéressant mais pas suffisamment ludique pour être attractif pour les enfants...
Au rez-de-chaussée, on découvre la mise en place de la colonie avec la construction de Nouméa sur les remblais, l’installation d’un bagne (1864-1897) et des objets d'art fabriqués par les bagnards, l’établissement d’une politique indigène, et même la première voiture importée en Nouvelle-Calédonie, la Georges Richard.
Au sous-sol, qui abritait autrefois le coffre-fort de la banque, on entre dans une tranchée pour parcourir l’histoire la Première Guerre mondiale. Poilus calédoniens et tirailleurs kanak rejoignent le front de 1915 à 1918.
L'autre partie du sous-sol est consacrée à la découverte, par Jules Garnier en 1864, du nickel qui se révèle être un véritable "or vert" sur lequel repose désormais l’économie du Caillou.
Le premier étage présente la Seconde Guerre mondiale. La Nouvelle-Calédonie se rallie à la France Libre dès septembre 1940 et de nombreux volontaires calédoniens rejoignent le front. Devenue base arrière de l’US Army de 1942 à 1945, soldats américains, australiens et néo-zélandais transitent par la Nouvelle-Calédonie avant d’aller combattre les Japonais.
Une maquette de la ville de Nouméa en 1897 permet d’apprécier l’évolution de la ville et son charme d’antan.
On termine la visite par le beau jardin nouméen des années 1900 à l’arrière du musée. De nombreuses espèces sont endémiques ; beaucoup ont également été importées au XIXe siècle, notamment de la Réunion par les colons Bourbonnais.
Album Photos
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